domingo, 10 de septiembre de 2017

Oumou Sangaré - Mogoya



Oumou Sangaré est née le 2 Février 1968 à Bamako, capitale du Mali. Elle est la fille cadette d'une famille Peul originaire de la région forestière du Wassoulou. Enfant, elle a très peu connu son père, Dari Sangaré, qui a quitté le foyer familial quand elle avait deux ans. Abandonnée, sa mère Aminata Diakité se fait commerçante pour faire vivre ses quatre enfants. Oumou lui vient en aide en vendant des petits sachets d'eau potable dans les rues de Bamako. Elle a cinq ans quand son don pour le chant en fait une véritable attraction dans son quartier, elle s'attire la gloire lors d'un concours interscolaire où elle fait gagner son école maternelle du quartier Daoudabougou.

À 18 ans, Oumou a déjà une longue carrière professionnelle derrière elle. Chanteuse très sollicitée pour les «soumous » (cérémonies nuptiales et baptismales), elle est passée par l'Ensemble National du Mali, a tourné en Europe avec le groupe Djoliba et s'apprête à enregistrer à Abidjan sa première cassette produite par Abdoulaye Samassa. La cassette intitulée Moussolou (les femmes) se vend à plus de 250 000 exemplaires, record inégalé à ce jour en Afrique de l'Oues

Mogoya, su primer álbum desde 2009, marca su gran retorno a la canción. Oumou habla de lo que ella conoce mejor, a saber, las relaciones humanas (Mogoya puede traducirse como "las relaciones humanas de hoy"). Oumou explica los problemas específicos que enfrentan diariamente las mujeres africanas, sus relaciones a menudo difíciles con el mundo de los hombres. "Cuando empecé mi carrera sólo tenía una idea en mente: vengar a mi madre" nos dice la que hoy en Minata Waraba (Aminata la leona) hace un homenaje chocante a esta madre habiendo mostrado ante las pruebas un valor ejemplar cuya hija siempre se ha inspirado. Después de haber sufrido heridas infantiles entre los más crueles - el abandono del padre, la miseria extrema - Oumou debe hoy protegerse de los males que la notoriedad le atrae: los celos, la calumnia, la ingratitud, la traición. Mogoya expresa el paso de la música, especialmente en canciones como Bena Bena y Kounkoun, donde invita a no hundirse en el resentimiento. En Yere Faga, aborda con una franqueza impresionante uno de los flagelos de la sociedad maliense moderna, el suicidio.



1. Bena Bena
2. Yere Faga feat. Tony Allen
3. Fadjamou
4. Mali Niale
5. Kamelemba
6. Djoukourou
7. Kounkoun
8. Minata Waraba
9. Mogoya


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